Patrice Pantin
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Ma peinture en quelques lignes
 
J’utilise le découpage pour créer à même la trame du tissu des volumes que je fixe au mur, un alphabet particulier, Les Quatorze Châtiments projettent une ombre et se dédoublent.

Je questionne la peinture en dépiautant, en découpant, en dispersant. « En art, trop peu n’est jamais trop peu, trop c’est toujours trop. » Ad Reinhardt.

Certaines de mes oeuvres sont constituées d’un fil unique, épinglé. Le fil représente pour moi le support originel de toute œuvre; une sorte de ground zero, où l’empreinte se répète comme une veine récurrente : Les Complices.

Je travaille aussi sur papier, mes premiers dessins (1996) n’offrent qu’une à deux lignes qui se croisent presque invisibles sur des feuilles verticales.

Plus tard, le geste se déploie, je trace des séries de lignes souples, des sillons ourlés au cutter au milieu desquels la couleur reste; quelques traits de fils suspendus : ce sont Les Points.

Puis le feu arrive, j’enflamme les feuilles sur le sol; la terre déposée avant la mise à feu a formé des réserves : les Constellations.

Plus récemment, les papiers chiffonnés que je n’ai pas froissés, que je n’ai pas mis en boule, ni dépliés, ouvrent une série nouvelle, la surface craque. La peinture mise à mal se tend et se lézarde : Les Dessins martiaux.

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